Retour sur les souvenirs d’écoliers d’antan dans le Vaucluse

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La rentrée scolaire est souvent synonyme de nouveaux débuts et d’enthousiasme pour les enfants, mais elle évoque également des souvenirs profondément ancrés dans le cœur de ceux qui ont grandi dans le Vaucluse. En parcourant les allées des établissements scolaires d’autrefois, nous sommes invités à revivre des moments privilégiés qui ont façonné l’enfance de générations entières. Ces souvenirs d’écoliers, parfois empreints de nostalgie, sont plus qu’un simple reflet du passé ; ils rappellent les valeurs et les traditions qui ont jalonné la vie quotidienne. Évoquer ces instants, c’est rendre hommage à l’époque où chaque jour à l’école était marqué par des règles strictes, des routines bien établies et des apprentissages partagés au sein d’une communauté unie. En redécouvrant ces récits, nous ne cherchons pas seulement à nous souvenir, mais aussi à comprendre l’évolution de notre éducation et à apprécier les fondations sur lesquelles reposent les écoles d’aujourd’hui.

La rentrée scolaire aujourd’hui évoque des souvenirs d’un passé riche et complexe pour les écoliers du Vaucluse. Une plongée dans l’histoire de l’éducation dans cette région nous amène à découvrir l’évolution de l’école, notamment à travers le prisme du Musée de l’École d’Autrefois à Monteux.

Avec la loi de Jules Ferry en 1882, l’éducation est rendue obligatoire, mais il est important de noter que la rentrée scolaire ne se faisait pas en septembre comme à présent, mais au mois d’octobre. De fait, les écoliers profitaient des vacances estivales qui s’étiraient de la mi-juillet à début octobre, période durant laquelle les travaux des champs prenaient le pas sur l’école.

Les travaux des champs sont prioritaires

Dans le Vaucluse, et dans toute la France, les familles agricoles avaient besoin de l’aide de leurs enfants pour la récolte, notamment pour les vendanges. Ainsi, l’absentéisme était fréquent pendant les beaux jours. La reprise des cours se faisait alors du lundi au samedi, avec une journée de pause le jeudi, contrairement à la tradition actuelle du mercredi.

Les journées scolaires duraient six heures, et le samedi était dédié à des activités manuelles, telles que la couture pour les filles ou les travaux manuels pour les garçons. Ce rythme avait pour but de préparer les élèves à des compétences pratiques, tout en leur permettant d’aider à la maison.

Pas de stylo bille !

Dans les salles de classe, l’usage du stylo à bille était interdit jusqu’en 1968. Les élèves utilisaient des styles à plume, souvent accompagnés de bavoirs et de protège-cahiers ornés de publicités pour divers produits alimentaires. Cette époque était marquée par l’importance de l’hygiène : il était essentiel d’arriver à l’école avec des mains et des cheveux propres, et une inspection avait lieu chaque matin avant le début des cours.

Les filles et les garçons étaient séparés dans différents établissements jusqu’en 1968, période durant laquelle l’école restait obligatoire jusqu’à l’âge de 13 ans. Dans ce cadre, la blouse ou le sarreau jouaient un rôle significatif en masquant les différences sociales et en protégeant les vêtements des enfants des taches d’encre.

En Vaucluse on peut revivre cette ambiance de l’école d’autrefois

Pour ceux qui souhaitent revivre l’atmosphère de l’école d’antan, direction Les Valayans avec l’école d’autrefois, ou encore le musée de Monteux, qui offre une multitude d’objets tels que des encriers, des cahiers, des cartables et des pupitres. Cet établissement recueille les souvenirs et les outils de l’éducation d’autrefois.

Les Journées du Patrimoine au musée de l’école d’Autrefois, par exemple, permettent de plonger encore plus profondément dans cet univers grâce à des événements tels que des escape games. Ces initiatives contribuent à garder viva cette mémoire collective, riche de leçons et d’expériences.

C’est le grand retour des écoliers ! Aujourd’hui, nous nous plongeons dans l’histoire fascinante des enfants scolarisés dans le Vaucluse, où chaque rentrée scolaire était porteuse de promesses et de souvenirs inoubliables.

Au cœur de cette époque, en 1882, l’école devient obligatoire grâce à Jules Ferry. Contrairement à ce que nous connaissons aujourd’hui, la rentrée des classes se déroulait non pas en septembre, mais en octobre ! Les enfants profitaient de vacances prolongées, se libérant des contraintes scolaires de la mi-juillet à octobre.

Les priorités agricoles

Dans le Vaucluse et partout ailleurs en France, les travaux agricoles prenaient le pas sur l’enseignement. Il était courant de laisser l’école de côté pour aider aux vendanges ou autres travaux des champs, entraînant un certain absentéisme durant les mois ensoleillés. À la reprise des cours, l’emploi du temps était chargé : l’école s’étendait du lundi au samedi, avec une pause le jeudi et des journées consacrées à des activités manuelles, telles que la couture pour les filles et des travaux manuels pour les garçons.

Des fournitures d’un autre temps

Dans les classes de cette période, l’usage des stylos à bille n’était pas encore d’actualité, ceux-ci n’étant pas autorisés avant 1968. Les élèves utilisaient des stylos à plume, souvent ornés de bavoirs et de protège-cahiers illustrés de publicités variées. Les blouses, quant à elles, étaient indispensables pour protéger les vêtements des éclaboussures d’encre. Fabriquées en grande partie par les familles, elles jouaient également un rôle social, masquant les différences sociales entre élèves.

Le respect de la propreté était fondamental à l’école : chaque journée de six heures commençait par un contrôle de propreté des cheveux et des mains. Après l’appel, on allumait le poêle pour réchauffer la salle, et les élèves se lançaient dans leur journée d’apprentissage. Jusqu’en 1968, les filles et les garçons fréquentaient des établissements séparés, l’école étant obligatoire jusqu’à l’âge de 13 ans.

Revivez l’école d’autrefois

Il est possible de retracer cette ambiance scolaire d’autrefois en se rendant à Monteux et en visitant des lieux comme Les Valayans, où se trouve une école d’autrefois, ou le musée local qui propose une collection fascinante d’objets d’école : encriers, cahiers, cartables, et pupitres. Cet été, pour célébrer le patrimoine, le musée organise des événements évocateurs, permettant ainsi à chacun de s’immerger dans l’univers des écoliers d’antan. À l’occasion des Journées du Patrimoine, des animations et des activités interactives seront mises en place, promettant une expérience mémorable pour les visiteurs.

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C’est le moment de réfléchir aux évolutions récentes de l’éducation dans le Vaucluse et à leur impact sur la mémoire des anciens écoliers. Comme on le sait, l’histoire scolaire d’hier est marquée par des normes et des pratiques bien distinctes qui façonnaient le quotidien des enfants.

Avec l’introduction de la modernisation éducative, le système scolaire a subi de profondes transformations. L’une des plus grandes réformes fut l’école obligatoire instaurée par Jules Ferry en 1882, qui a permis aux enfants de bénéficier d’une éducation formelle. Cependant, contrairement à aujourd’hui, la rentrée scolaire se déroulait en octobre, après une longue période de congé durant l’été, ce qui laissait place à des obligations familiales, notamment dans les travaux des champs.

Une école différente

Les écoliers du Vaucluse d’autrefois se rappellent de journées d’école qui se déroulaient du lundi au samedi, avec un rythme scolaire axé sur six heures de cours. Contrairement à la pause traditionnelle du mercredi actuelles, le jeudi était souvent une journée de repos. De plus, les activités manuelles constituaient une part importante de la semaine, permettant aux élèves de développer des compétences pratiques dès le plus jeune âge.

Il est intéressant de noter que jusqu’en 1968, les stylos à bille étaient prohibés dans les classes. Les enfants utilisaient des stylos à plume et s’écrivaient dans des cahiers ornés de publicités. Le port de la blouse ou du sarrau était courant, non seulement pour se protéger des taches d’encre, mais aussi pour réduire les différences sociales visibles.

Une mémoire collective

Les souvenirs des anciens élèves sont donc teintés de ces spécificités. Les enfants issus de milieux ruraux, par exemple, partageaient souvent des souvenirs d’une école impliquée dans la vie familiale, où l’absence en classe était justifiée par la nécessité d’aider aux récoltes, comme les vendanges. De telles expériences façonnent un rapport à l’éducation qui semble aujourd’hui révolu, mais toujours ancré dans la mémoire collective.

Le musée de l’école d’autrefois

Pour ceux qui désirent revivre ces moments, le musée de l’école d’autrefois à Monteux constitue un véritable temple de souvenirs. En parcourant ses salles, on redécouvre les objets emblématiques de l’éducation d’autrefois : encriers, pupitres, et autres accessoires qui témoignent d’un passé à la fois simple et riche en anecdotes. Les événements organisés par le musée stimulent également l’intérêt pour l’histoire scolaire locale, offrant aux visiteurs une immersion dans un univers désormais révolu.

C’est la rentrée scolaire aujourd’hui ! Et nous plongeons dans l’histoire du vécu des écoliers du Vaucluse, une histoire qui est retracée à Monteux au Musée de l’École d’Autrefois !

En 1882, l’école est obligatoire avec Jules Ferry. La rentrée des classes n’était pas en septembre mais en octobre ! En effet, les enfants partaient en vacances de la mi-juillet jusqu’en octobre.

Les travaux des champs sont prioritaires

Chez nous en Vaucluse mais aussi partout en France, dans les champs on avait besoin de bras pour aider, comme pour les vendanges par exemple. Il y avait pas mal d’absentéisme d’ailleurs aux beaux jours en Vaucluse car il fallait aider les parents à la ferme.

Quand elle reprenait, on était à l’école du lundi au samedi avec une pause le jeudi et non pas le mercredi. Les journées étaient de 6h. Le samedi était réservé aux activités manuelles : la couture pour les filles, les travaux manuels pour les garçons ou encore le nettoyage d’encre.

Pas de stylo bille !

Les stylos à bille sont interdits en classe jusqu’en 1968 ! On avait des bons vieux stylo à plume, avec des bavoirs et des protège-cahiers inondés de publicités ! Il y avait des pubs pour la moutarde, le café ou encore le chocolat.

On portait des blouses aussi ! La blouse, ou le sarreau d’ailleurs, servait à se protéger des tâches d’encre. Souvent fabriquées par les familles, elles servaient aussi à masquer les différences sociales.

En classe, il fallait être propre ! La journée de 6h commençait toujours par un contrôle de propreté des cheveux et des mains. On faisait l’appel ensuite, on allumait le poêle et la journée commençait.
Jusqu’en 1968, les filles et les garçons n’étaient pas dans la même école, qui était obligatoire jusqu’à l’âge de 13 ans.

En Vaucluse on peut revivre cette ambiance de l’école d’autrefois

Direction Les Valayans avec l’école d’autrefois par exemple place de la mairie, ou alors à la gare de Monteux : il y a un super musée avec plusieurs salles et une multitude d’objets : encrier, cahier, cartable, pupitre.

D’ailleurs aux Valayans, pour les Journées du Patrimoine, le musée de l’école d’Autrefois ouvre ses portes et propose le dimanche 22 septembre un escape game sur réservation ! Plus d’infos ICI.

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